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Catégorie : Les limites

Environnement et progrès
VIP-Blog de justfortpe2008
  • 3 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 20/02/2008 16:49
    Modifié : 10/03/2008 21:31

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    [ Bibliographie ] [ L'expérience ] [ La régulation ] [ Les limites ]

     

    Les limites : hyperglycémie chronique

    10/03/2008 20:32



         Nous avons vu précédemment que la glycémie était régulée, mais celle-ci ne l’est pas toujours . En effet, elle peut être parfois supérieure à la normale : le taux de glucose sanguin est anormalement élevé, il est supérieur à 1,26 g /L. On appelle cela hyperglycémie chronique, qui provoque le diabète, « maladie déterminée par une concentration excessive de glucose dans le sang », selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

     

    Comment l’environnement peut-il provoquer le diabète , un important changement dans l’organisme ?

     

     





     


     

       Grâce à l’analyse de deux documents, nous pourrons répondre à cette question.

     1.Le rôle de l’environnement dans l’établissement du phénotype diabétique.

    Quel est-il ?

     

     

     

     

     

     

         On a observé dans une population donnée, les Indiens Pimas, une prédisposition à un certain type de diabète, appelé diabète de type deux.   

     

       Le document sur le diabète des Indiens Pimas montre l’apparition de nouveaux cas de diabètes dans la population âgée de 15 à 34 ans (en fonction de l’IMC moyen et selon l’existence ou non d’un diabète parental précoce, ou tardif).

     

       Il nous dit que ces Indiens vivaient de l’agriculture et qu’ils mangeaient du mais, des haricots, des gibiers et des poissons. Puis, à la fin du XIXème siècle, les Colons se sont installés et ont profondément modifié le mode de vie des Indiens : ils se sont alors nourris de sucre (glucides), de lard (acides gras) et de farines de mil fournis par les aides gouvernementales. Peu à peu, leur activité physique a diminué (sédentarité).

     

       Le diabète était rare dans la population au début du XXème. Aujourd’hui, plus de 60% de la population de plus de 50 ans en est atteinte.

         Le graphique présente trois cas, pour trois courbes :

     

     

     

     

     

     

     

     

              Premier cas : un parent diabétique avant l’âge de 45 ans

     

              Second cas : au moins un parent est devenu diabétique après l’âge de 45 ans

     

                Troisième cas : pas de parents diabétiques

     On remarque que :

     

     

     

     

    Pour un IMC de 22.5 :

     

              Premier cas : l’apparition des cas de diabètes est de 5%

     

              Second cas : l’apparition des cas de diabètes est de 2%

     

                Troisième cas : l’apparition des cas de diabètes est de 0%

     Pour un IMC de 27.5 :

     

     

     

     

              Premier cas : l’apparition des cas de diabètes est de 28%

     

              Second cas : l’apparition des cas de diabètes est de 19%

     

                Troisième cas : l’apparition des cas de diabètes est de 8%

     Pour un IMC de 32.5 :

     

     

     

     

              Premier cas : l’apparition des cas de diabètes est de 83%

     

              Second cas : l’apparition des cas de diabètes est de 38%

     

                Troisième cas : l’apparition des cas de diabètes est de 13%

     

    Pour un IMC de 37.5 :

     

              Premier cas : l’apparition des cas de diabètes est de 100%

     

              Second cas : l’apparition des cas de diabètes est de 56%

     

                Troisième cas : l’apparition des cas de diabètes est de 42%

         L’IMC est l’Indice de Masse Corporelle. C’est une mesure de référence internationale qui est égale au rapport de la masse (en kg) au carré de la taille (en mètres).Selon le service chirurgie du pôle spécialités du CHU (centre hospitalo-universitaire) de Bondy, un individu est maigre lorsque son IMC est inferieur à 18.5, « normal » pour un IMC compris entre 18.5 et 24.9, en surpoids pour un IMC compris entre 24.9 et 30 et enfin obèse pour un IMC supérieur à 30. 

        On remarque que plus l’IMC est faible, moins il y a de diabètes : il existerait un lien entre diabète et obésité :

     

     

     

     

     

     

     

    Pour un IMC de 22.5 : il y a peu de cas de diabètes et peu d’individus obèses

     

    Pour un IMC de 27.5 : les individus sont en surpoids

     

    Pour un IMC de 32.5 : les individus sont en surpoids

     

    Pour un IMC de 37.5 : beaucoup de personnes sont obèses et beaucoup de cas de diabètes existent

        De nouveaux cas de diabètes sont apparus ; on remarque que l’indice de diabète augmente avec l’IMC, en absence de toute hérédité familiale et que l’effet de l’obésité est accru lorsque les parents sont diabétiques.  

     

     

     

     

       Obésité et antécédents familiaux constituent des facteurs à risque interagissant les uns sur les autres. L’effet des diabètes parentaux reste non significatifs lorsque les individus sont minces.  

     

       Donc : « l’origine du diabète est multifactorielle : le phénotype diabétique peut être le résultat d’une prédisposition génétique mais les facteurs génétiques seuls ne peuvent pas expliquer l’apparition du diabète ; c’est l’interaction des facteurs de l’environnement et des gènes qui détermine l’apparition du diabète ».  

     

        Les facteurs environnementaux et génétiques intervienne dans le cas du diabète de type deux, un des deux grands types de diabètes (avec le diabète de type un), qui forment le diabète sucré , « maladie multifactorielle caractérisée par une hyperglycémie à jeun ». Le diabète de type deux est dit diabète de la maturité, gras ou de l’âge mûr car il apparaît après 40 ans. Il représente 85 à 90% des cas de diabètes, apparaît progressivement et tardivement et affecte de 2 à 5% les populations occidentales.

     Que se passe-t-il au niveau cellulaire ?

     

     

     

     

     

    2.Les symptômes et causes du diabète de type deux

     Nouveau document : le diabète de type deux et ses causes  

     

     

     

     

       Ce document présente deux graphiques montrant la production hépatique de glucose (a) et son utilisation par les muscles (b), en fonction de la concentration plasmique en insuline.  

     

       On voit que l’évolution de la production hépatique de glucose diminue chez les sujets sains et diabétiques : celle des sujets diabétiques est supérieure à celle des sujets sains pour une concentration plasmique d’insuline faible. Pour une concentration plasmique d’insuline élevé, les deux courbes se rejoignent et se confondent : pour une concentration plasmique d’insuline de 50µU/mL, elle est environ à la moitié(valeur relative par rapport à la valeur maximale mesurée) pour les sujets diabétiques et environ au un-quarts pour les sujets sains ;  pour une concentration plasmique d’insuline de 2000 µU/mL, elle est presque nulle pour les sujets diabétiques et pour les sujets sains.    

     

       On remarque aussi que la production de glucose, qui augmente progressivement, est plus importante chez les sujets sains que diabétiques : pour une concentration plasmique d’insuline de 100 µU/mL, elle est environ à la moitié(valeur relative par rapport à la valeur maximale mesurée)  pour les sujets diabétiques et environ au trois-quarts pour les sujets sains ;  pour une concentration plasmique d’insuline de 2000 µU/mL, elle est environ au trois-quarts pour les sujets diabétiques et au maximum pour les sujets sains.     

     

       On observe que l’insulinosécrétion(la sécrétion de l’insuline) est plus importante à jeun chez l’individu diabétique de type deux que chez des sujets en bonne santé et que la production hépatique de glucose est très importante alors que l’utilisation du glucose par les muscles est réduite.

        On peut supposer que leur insuline est moins efficace, car l’insulinosécrétion est plus importante chez les sujets sains, et que les effets de l’insuline sur la glycémie sont réduits.

        « On sait que l’insuline provoque la diminution de la production hépatique de glucose et augmente son utilisation par les muscles. Une même concentration d’insuline a de moins d’effet chez les sujets diabétiques de type deux. On peut supposer que les organes cibles sont moins sensibles à l’action de l’insuline ».

     

     

     

     

     

     

     

     

       Au niveau cellulaire, le diabète de type deux est dû à des défauts touchant les cellules sécrétrices et les cellules cibles : on a :  

     

              Une sécrétion insuffisante d’insuline (défaut de l’insulinosécrétion) : « altération de la sécrétion de l’insuline par les cellules ß du pancréas. La sécrétion de l’insuline tend à décroître avec l’évolution de la maladie, ce qui traduit une perte des fonctions des cellules ß, qui ne reconnaissent plus le glucose comme signal de sécrétion ».

     

              Une insulinorésistance(résistance à l’action de l’insuline) des cellules cibles : les muscles, le foie et le tissu adipeux sont résistants à l’action de l’insuline, ce qui diminue le stockage de glucose et son utilisation par les cellules.

     

      « Cette moindre sensibilité des cellules cibles à l’insuline a des causes moléculaires multiples pouvant concerner les récepteurs d’insuline, les transporteurs de glucose (molécules impliquées dans l’entrée du glucose dans la cellule) ou les processus intracellulaires de stockage et d’utilisation.

     

    Schéma de l’absorption de glucose : voir sur le site passeportsanté .net

     

      Tout cela explique le maintien d’une hyperglycémie chronique, même avec une sécrétion de l’insuline parfois supérieure à la normale.

     

    Le diabète de type deux ne résulte dons pas d’une disparition de la sécrétion de l’insuline (diabète de type un) ; c’est la moindre sensibilité des organes cibles à l’insuline qui en est la cause : le diabète de type deux est appelé non insulinodépendant (le diabète de type un étant insulinodépendant).

     

    Donc l’interaction des facteurs de l’environnement (obésité, sédentarité) et des gènes (prédispositions familiales) détermine l’apparition du diabète de type deux, causé par une sécrétion insuffisante d’insuline et une insulinorésistance des cellules cibles à l’insuline. Ainsi l’environnement peut provoquer le diabète, qui est un important changement dans l’organisme, une maladie difficile à vivre et que l’on a pour toute sa vie. Selon l’OMS, le nombre de diabétiques dans le monde était de 110 millions en 1994 et sera de plus de 300 millions en2025.Le diabète est un grave problème de santé publique dans notre société qui sera difficile à résoudre.

     

    Les diabétiques de type deux doivent respecter un régime alimentaire équilibré et hypocalorique (destiné à faire maigrir) et doivent pratiquer une activité physique régulière et intense pour essayer de réduire les dégâts du diabète.

     

    Schéma bilan du diabète de type deux

     

     

     

     

     

     





     


     

    Conclusion

    10/03/2008 21:27



    Bien que l’organisme ait la capacité de s’adapter à des apports en glucose plus ou moins importants, une alimentation mal équilibré peut entrainer en un premier temps l’obésité mais par la suite des phénotypes diabétiques. Par ailleurs, l’augmentation du niveau de vie, conséquence des « trente glorieuses », n’a dons pas eu que des effets bénéfiques. Les grandes entreprises profitent de l’ouverture de ces nouveaux marchés qui ce spécialisent dans le traitement et le suivit des diabétiques. On peut notamment citer Accu-Check et Animez-Corporation. Ce dernier vient effectivement de lancer un nouveau produit appelé Gluco-Watch qui consiste à mesurer le taux de glycémie au doigt de manière continue.

     





     


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